Mauvaise nouvelle en perspective pour ceux qui avaient prévu de prendre quelques vacances à la fin du mois de mai?
Les cendres du volcan islandais Grimsvoetn, entré en éruption samedi, et qui a provoqué la fermeture de l’espace aérien islandais, pourraient atteindre le nord de l’Ecosse ainsi qu’une partie de la Grande-Bretagne d’ici mardi en milieu de journée. Et l’ouest de la France, ainsi que le nord de l’Espagne d’ici jeudi ou vendredi si l’éruption se maintient au même rythme, selon un avis adressé dimanche à des compagnies aériennes. Les cendres pourraient alors perturber l’espace aérien européen.
Cette mise en garde est fondée sur des prévisions météorologiques à cinq jours qui doivent être accueillies avec prudence en raison des modifications pouvant intervenir d’ici là en matière de courants aériens, ont précisé des responsables européens de la météorologie.
Pas d’inquiétude exagérée
Dimanche, l’agence de contrôle aérien Eurocontrol a fait savoir à la mi-journée qu’elle ne prévoyait aucun impact sur les vols européens et transatlantiques pour les prochaines 24 heures au moins.
Le Grimsvoetn, situé sous un glacier du sud-est de l’Islande, est entré en éruption samedi, laissant échapper un immense panache de fumée blanche atteignant une altitude de 20.000 mètres.
Il y a un an, l’Eyjafjöll
Son éruption a contraint la direction de l’aviation civile islandaise à ordonner la fermeture du principal aéroport de l’île, Keflavik, situé à une quarantaine de km de la capitale, Reykjavik, mais les experts estiment infondées les craintes d’une répétition des graves perturbations dans le transport aérien provoquées il y a un an par l’Eyjafjöll.
Outre Keflavik, à une quarantaine de kilomètres de Reykjavik, les autres aéroports islandais devraient être fermés dans le courant de la journée de dimanche. « Les prévisions sur les six prochaines heures relatives au déplacement des cendres montrent que les cendres du volcan vont recouvrir l’Islande et conduiront à la fermeture de la plupart des aéroports de l’île au fur et à mesure de la journée », précise la direction de l’aviation civile (Isavia) dans un communiqué.
La veille, l’Isafia avait déjà ordonné une interdiction de vol dans un rayon de 120 milles nautiques (220 km) autour du volcan. A Bruxelles, l’agence de contrôle aérien du continent Eurocontrol a indiqué dimanche à la mi-journée qu’elle ne prévoyait en revanche aucun impact sur les vols européens et les vols transatlantiques pour les prochaines 24 heures au moins.
[via] M.P. avec Reuters, 20minutes.fr