France -La rentrée : trouver un logement à moindre frais
Ce n’est pas tout d’avoir choisi Anthropologie en option facultative : il va falloir trouver où loger et, en septembre, il faut la jouer malin…
A l’heure qu’il est, la majorité des étudiants ont trouvé, parfois depuis plusieurs semaines, un logement à leur convenance, et à celle de leur budget. Ceux qui restent peuvent d’ores et déjà rayer le Crous de leur liste. Les 160.000 logements en Cité universitaire ont trouvé preneurs bien avant l’été. Quant à fonder tous ses espoirs sur les quelques chambres qui vont se libérer avec la tombée des derniers résultats des partiels, les chances sont infimes.
Dans les résidences universitaires gérées par les groupes privés, à l’instar du numéro 1 Lamy Résidences, la place au mois de septembre n’est pas un problème. Hélas, le loyer demandé approche le prix d’une location dans le privé. Le confort et la proximité avec le lieu d’enseignement se payent cash.
Dans le genre collectif, et un peu moins cher, les foyers pour jeunes travailleurs sont une solution à envisager. 200.000 personnes, âgées entre 16 et 30 ans, passent chaque année par l’Union nationale pour l’habitat des jeunes. Cela dit, on n’est plus dans le même standing. Les foyers ont souvent des règles de vie assez strictes comme l’interdiction de cuisiner ou d’inviter des personnes extérieures.
La coloc’ : des règles strictes
Les joies de la vie à plusieurs, le confort d’un logement plus grand, le délire ressuscité de « L’auberge espagnole »… A partir de deux, et jusqu’à beaucoup plus, la colocation est un mode de logement séduisant pour plus d’un étudiant. Les annonces, sur les sites internet comme colocation.fr ou appartager.com, se renouvellent continuellement. Mais gare à la compétition pour entrer. Solution d’urgence par excellence, la coloc’ attire de nombreux prétendants.
Le candidat doit aussi être prêt à concéder certains sacrifices : la vie en groupes demande un sens poussé de l’organisation, avec des règles de vie définies, sous peine de voir le film parfait virer au cauchemar. Attention aussi à bien figurer sur le bail. Trop de colocations, du fait des changements réguliers, se tournent vers la sous-location. Sans bail à son nom, pas d’aides au logement.
Le cadre de la colocation implique par ailleurs une confiance totale dans ses voisins de chambre. La clause de solidarité appliquée au paiement du loyer et de la caution est une épée à double tranchant. Le propriétaire ou l’agence en charge du logement ont toute latitude de se retourner contre les coloctaires si l’un d’entre eux ne paye pas.
[via] Romain Gouloumès, 20minutes.fr