Le Comité oléicole international (COI), réunit tous les pays producteurs et consommateurs, du bassin méditerranéen au sud de l’Afrique, en passant par le Moyen-Orient et même le continent américain ou asiatique.
Un Français à la tête de l’huile d’olive internationale, ce n’était plus arrivé depuis une cinquantaine d’années nous dit-on. En effet, le Comité oléicole international (COI), qui réunit tous les pays producteurs et consommateurs, du bassin méditerranéen au sud de l’Afrique, en passant par le Moyen-Orient et même le continent américain ou asiatique, fonctionne sur le principe d’une direction tournante, renouvelable tous les 4 ans. Et cette année, c’est Jean-Louis Barjol, 52 ans, qui a été élu.
Ce haut-fonctionnaire n’est pas un néophyte : employé au ministère de l’agriculture pendant des années, il a oeuvré sur le plan de relance des oliviers français dans les années 90. « À l’époque, la production était insuffisante et les vergers étaient vieillissants alors qu’il y avait un créneau de marché à prendre », explique celui qui, après avoir mené cette mission à bien, a été envoyé à l’ambassade de France à Madrid. Avant de partir à Bruxelles, où il a été embauché par une association interprofessionnelle de « sucriers ».
Pour lesquels il faisait du lobbying « Cette notion est très péjorative en France, alors que c’est un très beau métier . Mon but était d’expliquer aux professionnels qu’il y a des textes de loi incontournables. Et de donner toutes les informations aux fonctionnaires, de leur servir de bibliothèque technique », justifie Jean-Louis Barjol. Qui a gardé cette vision didactique puisqu’il est à l’origine de la mise en place d’une véritable base de données à l’intention des professionnels, sur le site internet du COI dont il a été directeur adjoint ces deux dernières années.
Le but, donner l’assistance technique la plus pointue possible à tous ceux qui fabriquent « le seul produit au monde pour lequel le test organoleptique est obligatoire. » Son rôle est aussi d’assurer la promotion des huiles d’olive à travers le monde. « Le conseil que je donnerais aux Français qui sont en difficulté, c’est surtout, de ne pas baisser les bras! Et de chercher à se démarquer, de trouver le détail qui leur permettra de ne pas vendre qu’un produit mais aussi, une image. »
[via] Aveline Lucas, laprovence.com