La déclaration d’un effet indésirable lié à un médicament, effectuée directement par le patient et les associations de patients, vient d’être officialisée par la publication de deux textes réglementaires.
Alors qu’auparavant seuls les professionnels de santé pouvaient signaler les effets indésirables ou inattendus d’un médicament, c’est désormais l’ensemble des patients et des associations de patients qui auront accès à ce système de déclaration.
L’ouverture du système national de pharmacovigilance aux patients fait suite à plusieurs expérimentations menées par l’Afssaps depuis une dizaine d’années, en collaboration avec les associations. Ces phases pilotes ont montré l’intérêt et l’implication des patients dans ce domaine. L’objectif est d’élargir la base de recueil et de détecter des signaux complémentaires de ceux rapportés par les professionnels de santé, avec la volonté de faire participer tous les acteurs du dispositif et de lui donner une transparence accrue.
↪ Que déclarer ?
☼ Tous les effets indésirables pouvant être associés à la prise d’un médicament
☼ Les mésusages, abus ou erreurs médicamenteuses (avérés ou potentiels)
↪ A qui ?
Directement au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont le patient dépend géographiquement.
↪ Comment ?
Grâce au formulaire disponible sur le site de l’Afssaps, le plus tôt possible après l’apparition des effets indésirables. La déclaration peut être faite par le malade, ses proches ou une association de patient.
Cette démarche doit bien sûr être complétée par une visite au médecin ou au pharmacien afin de connaitre la conduite à tenir vis-à-vis du problème rencontré.
[via] J .I., sciencesetavenir.fr