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France – Les prix de l’immobilier marquent le pas

Remise d'un trousseau de clés lors de la location d'un logement. Jaubert/SIPA

Avec la hausse des taux d’intérêt, les volumes des ventes et les prix des logements anciens sont en léger recul dans certains départements d’Ile-de-France et en régions.

Ça n’est pas encore un renversement de la tendance, mais on peut déjà parler de coup d’arrêt. Avec la hausse des taux d’intérêt, le volume des ventes est en léger recul au premier trimestre 2011, et des baisses de prix apparaissent dans les zones les moins aisées, rapportent mercredi 24 mars Les Echos, qui citent les premiers recensements de Century 21.

Au niveau national, le nombre de vente a baissé de 3% en moyenne, comparé au premier trimestre 2010. Le volume des transactions s’est notamment contracté dans tous les départements d’Ile-de-France et dans sept régions.

Des baisses qui atteignent les 7%

Les prix augmentent toujours à l’échelle de la France (+ 2,7% en moyenne ces trois derniers mois), mais ils baissent dans deux départements franciliens et huit régions. Une diminution qui atteint les 7% par rapport au quatrième trimestre 2010 en Seine-et-Marne, en Aquitaine et en Alsace.

La hausse des prix se poursuit néanmoins à Paris (+ 1,45% en trois mois) et dans l’Ouest parisien (+13,23% dans les Yvelines). Mais le volume des ventes diminue de près de 10% dans la capitale, par rapport au premier trimestre 2010.

Le neuf reste stable

Le nombre de transactions de logements anciens en France devrait par ailleurs continuer à baisser en 2011, du fait de la hausse des taux d’intérêt, démontre une étude du Crédit foncier publiée mercredi.

« Le nombre de transactions dans l’ancien devrait s’établir autour de 670.000 en 2011 contre 702.000 en 2010 dans le cas d’une hausse probable d’un point des taux d’intérêt sur l’ensemble de l’année », affirme le directeur des études immobilières de l’organisme financier.

Le taux de transaction dans le neuf devrait en revanche rester au même niveau qu’en 2010, soit environ 310.000, grâce au nouveau prêt à taux zéro lancé en janvier (le PTZ +). Ce dernier favorise davantage les primo-acquéreurs, grâce au relévement des plafonds de montants de prêts.

[via] nouvelobs.com