Un job-étudiant, oui, mais lequel ?
Pour sortir ou pour régler les factures, de plus en plus de jeunes se voient contraints de travailler sur leur temps libre. Encore faut-il trouver le bon boulot…
Internet abonde de forums où des étudiants interrogent à longueur de pages: « Quel petit boulot me conseillez-vous ? » La question mérite en effet que l’on s’y attarde: faut-il signer pour le job-étudiant le plus souple, eut égard à ses horaires, le mieux payé ou encore le moins contraignant? A choisir, doit-on travailler le week-end, le soir après les cours ou plutôt en pleine nuit?
A ces questions, il n’y a, bien évidemment, pas de réponse universelle. Le job-étudiant doit d’abord correspondre au profil… de l’étudiant.
Cumuler sa vie d’étudiante et un emploi à temps plein est, à première vue, fortement déconseillé. Le moindre pépin de santé, ou coup de fatigue, sans parler des périodes très stressantes de partiels, peut mettre l’année en péril. Dans la majorité des cas il est plus raisonnable de se tourner vers des contrats flexibles à 8, 15 ou 20 heures hebdomadaires, quitte à faire des heures supplémentaires quand on en a le temps. Bars, restaurants et fast-food sont en demande permanente de serveurs le soir et le week-end. A ceux qui ne veulent pas se fixer sur un job et contrôler leur emploi du temps de A à Z, ou tout simplement pour tâter le terrain, il y a toujours l’intérim.
Manutention, grande distribution ou soutien scolaire ?
Les jobs « étudiants » requièrent rarement des qualifications poussées. Les secteurs de la grande distribution, de la manutention … embauchent à tour de bras de nouveaux visages. En dépit du diplôme nécessaire pour exercer la profession d’agent de sécurité, ce poste peut présenter l’avantage, en travaillant de nuit, de bosser ses cours sur ses heures de surveillance. Souvent payé au dessus du tarif horaire du Smic, le baby-sitting est un travail irrégulier mais souple. Et, sauf cas exceptionnel, pas aussi éprouvant qu’un poste de serveur dans une brasserie populaire.
Le job-étudiant le plus rémunérateur est peut-être le soutien scolaire. Pour une enseigne spécialisée ou à son compte, le bon pédagogue peut espérer, selon le niveau d’enseignement, entre 10 et 30 € de l’heure. En revanche, les cours demandent une préparation certaine et excédent rarement les trois heures quand une soirée en restauration en compte aisément le double.
Les sites d’annonces, les listes de l’Etudiant ou celles disponibles en mairie, sont un bon point de départ pour mettre le pied à l’étrier. Rien n’empêche ensuite de poser des candidatures spontanées. L’idéal étant aussi de trouver un job en rapport avec ses études. Les exemples d’infirmiers passés par des postes d’auxiliaires de vie ou de professionnels du marketing ayant par le passé enfilé la casquette de vendeurs prouvent que c’est possible.
[via] Romain Gouloumès, 20minutes.fr