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Crash du Mirage : les pilotes sont décédés

l4 avion de chasse de l’armée de l’air a disparu des écrans radar dans la soirée de mardi, alors qu’il survolait le département de la Creuse. Photo : archives Ouest-France

Le Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air, le général Jean-Paul Palomeros, a exprimé jeudi « ses condoléances les plus sincères » aux familles des deux pilotes disparus « en service commandé aérien », après le crash de leur Mirage 2000 N mardi soir.

« Le Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air exprime sa plus profonde compassion, adresse ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes et tient à faire part des sentiments de solidarité de l’Armée de l’air toute entière dans cette douloureuse épreuve », explique un communiqué diffusé par le service d’information et de relation publique de l’armée (Sirpa) air.

« Les deux membres de l’équipage, un pilote et un navigateur, ont disparu en service aérien commandé », poursuit le communiqué.

Les deux pilotes « tous deux âgés de trente ans » étaient « affectés à l’Escadron de chasse 02/004 Lafayette, sur la base aérienne de Luxeuil (Haute-Saône) depuis 2007 et étaient expérimentés, qualifiés et opérationnels », poursuit le communiqué.

Une enquête pour « recherche des causes de la mort »

Le Mirage avait décollé de Luxeuil mardi à 20h pour une mission traditionnelle d’entraînement au vol de nuit en très basse altitude et à 21h20, pour une raison inconnue, l’avion a disparu des radars au niveau d’Aubusson.

Jeudi, « les opérations d’extraction (de l’épave) étaient en cours » sur le point d’impact à Saint-Oradoux-près-Crocq, à l’Est de la Creuse, a indiqué le commandant Eric Trihoreau, du Sirpa Air.

L’épave, pas encore visible, pourrait se trouver « au moins sous une dizaine de mètres de terre », a-t-il estimé. Selon lui, l’appareil a percuté le sol avec une « force effroyable ».

Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte, selon le procureur de la République de Guéret Olivier Quérard, selon lequel «les conditions météo n’étaient pas bonnes» au moment du drame.

[via] ouest-france.fr

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