Coup de fatigue? Un complément alimentaire pour se relancer
En janvier, nos corps mollissent. « La fatigue, les problèmes de digestion après les fêtes, le manque de vitamines aussi, puisque, à part les pommes, nous mangeons peu de fruits en hiver… », explique Dominique Le Vu, pharmacien à Saint-Herblain (Loire-Atlantique).
Des compléments alimentaires sont les bienvenus, à condition de ne pas ingurgiter n’importe quoi. « Une personne qui souffre de la thyroïde ne doit pas prendre trop d’iode, rappelle-t-il. De même, le millepertuis (aux vertus calmantes) est souvent contre-indiqué si vous prenez certains médicaments.»
Merci à la nature
Poudre de perlimpinpin ou vrai coup de fouet ? Difficile de s’y retrouver dans ces cocktails antifatigue qui ont généré un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2009. « Un marché tenu par les consommatrices à 75 %, révèle la vaste étude Suvimax, qui détaille : 23 % des femmes souffrent d’une carence en fer, malgré une hygiène de vie correcte. »
Alors, merci à la nature, pour la gelée royale des abeilles (sucrée et bourrée d’acides aminés), le stimulant ginseng (racine), la découverte du guarana, plante sud-américaine gorgée de caféine, et de la spiruline, micro-algue pleine de vertus.
« Vigilance, vigilance », rappelle cependant l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) : ces compléments alimentaires, contrairement aux médicaments, ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché. Il manque, pour certains, des études sérieuses.
Deux sites pour en savoir plus. L’Anses et son dispositif Nutrivigilance, ouvert le 9 décembre (anses.fr) et le Conseil européen de l’information sur l’alimentation (eufic.org).
[via] Christelle Guibert, ouest-france.fr