Le divorce commence à coûter bien plus cher que le mariage
Un salon lui est consacré ce week-end à Paris…
Oscar Wilde, qui considérait le mariage comme la principale cause de divorce, ne se serait pas formalisé de la tenue d’un Salon du divorce, ce week-end à Paris. Car la séparation adopte désormais les codes du plus beau jour de votre vie: salon, célébration et coût. Des dépenses qui peuvent ainsi bien souvent excéder celles amoureusement investies dans votre mariage.
« Le seuil minimum d’un divorce coûte plus cher qu’un mariage a minima », assure Brigitte Gomez, organisatrice du salon. L’indispensable avocat vous en coûtera 1.000 € par époux, lors d’un divorce à l’amiable. Incompressibles, les frais de notaire atteignent aisément les 3.000 €, assortis d’un pourcentage prélevé sur le montant de vos actifs et de votre pension.
Cacher son patrimoine
En cas de conflit, cela se corse, triplant allègrement les frais. Le moment peut-être de faire appel à un détective. Car aujourd’hui, ce n’est pas la traque de l’infidélité qui prime, mais la recherche patrimoniale. Certains conjoints n’hésitent pas à diminuer artificiellement leurs revenus ou à cacher leur patrimoine. Charge aux détectives de les dénicher. Un travail d’orfèvre pouvant durer plusieurs centaines d’heures, et payé à prix d’or : de 75 à 95 € HT les 60 minutes pour une pêche parfois miraculeuse: « Il m’est arrivé de trouver des valeurs de patrimoine dix fois supérieures à celles déclarées », témoigne Didier Rauch, PDG du groupe d’investigation Avera.
De quoi peut-être vous offrir un nouveau sourire. Rajeunissements, liftings et prothèses mammaires, voici selon Jean-Louis Goin, chirurgien plastique à Neuilly, les opérations les plus demandées par ses clients fraîchement divorcés. « Ils veulent à nouveau séduire, mais ils se voient toujours à travers les yeux de la personne partie ou quittée, et vont faire en fonction de ses goûts ».
De 250 € l’injection à 6.000 € le lifting lourd, la promesse d’une nouvelle vie a un coût. Un investissement plutôt, puisque l’objectif demeure bien souvent… le remariage.
[via] Ingrid Gallou, 20minutes.fr